"Ephemere" à Couze Saint Front

Un lieu, un artiste une oeuvre.. éphémère. Christophe Doucet a été intrigué par la tôle ondulée qui recouvre le lavoir de notre village de Couze. Il aime cette tôle aux reflets rouillés et décide d'y poser une sorte de grosse chenille, en tôle ondulée elle aussi.

C'est une des étapes drôles, décapantes, intrigantes du parcours, baptisé "Ephémères" proposé par l'association Les Rives de l'art.
Cette année, il propose l'installation d'oeuvres d'art dans cinq villages et bourgs pour les habitants du cru, les touristes, les amateurs d'art, de patrimoine, les promeneurs, les pêcheurs.
L'objectif, est de capter le regard de publics très différents qui découvent selon leurs intérêts l'art contemporain à travers le patrimoine.. ou le contraire.

Outre le lavoir de Couze, Ephémères fait une pause sur le canal de Lalinde, qui a inspiré Betty Bui pour sa sculpture "(Dé)rives de l'art", évoquant les différentes fonctions de l'eau, pour le labeur ou le plaisir, le transport ou le loisir, et interroge sur notre rapport avec la nature.
Paul Hossfeld, lui, s'est arrêté sur les hauteurs du village médiéval d'Urval pour y capter des moments de forte intensité et livrer des photos d'un monde qui semble rêvé.
Jean-François Noble, artiste de Lalinde, a choisi le cadre de la cour de l'abbaye de Cadouin pour sa "Colonne aux nobles proportions".
Enfin, Dimitri Xenakis, artiste de la région parisienne qui utilise les matériaux délaissés, propose une intervention dans la bastide de Molières sur le double thème du contraste et du mariage, avec un objet synthétique utilisé dans un milieu de nature.

Ces oeuvres se laissent découvrir librement jusqu'au 30 septembre ou au fil de quatre vistes commentées par une historienne de l'art, Marie-Cécile Ruault-Marmande.